Principe n°1 : Ne critiquez pas, ne condamnez pas, ne vous plaignez pas
99 fois sur 100, l’être humain se juge innocent, quelle que soit l’énormité de sa faute.
La critique est vaine parce qu’elle met l’individu sur la défensive et le pousse à se justifier.
La critique est dangereuse parce qu’elle blesse l’amour-propre et qu’elle provoque la rancune.
La critique est comme le pigeon voyageur : elle revient toujours à son point de départ.
Les expériences de B.F. Skinner, psychologue de réputation internationale, ont démontré que l’animal dont on récompense la bonne conduite apprend beaucoup plus rapidement et retient mieux que l’animal puni pour son mauvais comportement. Il en va de même pour l’être humain car, en critiquant, nous n’obtenons pas de changement durable. Nous attirons au contraire rancune et amertume.
Ne juge point si tu ne veux point être jugé.
Lorsque d’autres blâmaient sévèrement les Sudistes, Lincoln répondait “Ne les condamnez point ; dans les mêmes circonstances, nous aurions agi exactement comme eux.”
Si vous avez des reproches à faire à quelqu’un, écrivez les, mais ne les envoyez pas… Réfléchissez, essayez de vous mettre à la place de la personne. Demandez vous ce que vous feriez à sa place, imaginez son état d’esprit. Pensez à votre situation à vous, peut être est-elle plus confortable que la sienne.
Au lieu de condamner les gens, essayons de les comprendre. Essayons de découvrir le mobile de leurs actions. Voilà qui est beaucoup plus profitable et plus agréable que de critiquer, voilà qui nous rend tolérants, compréhensifs et bons.
Les reproches et les accusations sévères demeurent presque toujours vaines.
Si vous connaissez quelqu’un que vous voudriez corriger, parfait ! Mais pourquoi ne pas commencer par vous-même ?
Le premier imbécile venu est capable de critiquer, de condamner et de se plaindre. Mais il faut de la noblesse et de la maitrise de soi pour comprendre et pardonner.
Si quelqu’un vous fait du mal ou vous humilie, et que vous gardez de la rancune envers cette personne, c’est tout ce qui restera dans votre esprit. Donc, si vous voulez demain faire naître des rancunes qui brûleront pendant des lustres et persisteront peut-être jusqu’à la mort, adressez à ceux qui vous entourent quelques cinglantes critiques et vous verrez le résultat, même si ces critiques sont parfaitement justifiées à vos yeux !
Quand vous vous adressez à quelqu’un, rappelez-vous que vous parlez à un être empli d’émotion, à une créature hérissée de préventions, mue par son orgueil et par son amour-propre.
A cause des critiques féroces dont on l’avait accablé, Thomas Hardy, un des écrivain les plus remarquables de la littérature anglaise, abandonna pour toujours son métier de romancier. Et c’est la médisance qui conduisit au suicide le poète anglais Thomas Chatterton.
Avant de critiquer, lisez un des classique du journalisme américain : Les pères oublient.
Source : “Comment se faire des amis” Dale Carnegie